Calendrier de l’avent – Priorat Natur Vermut

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année. 

Quelques jours au Priorat au mois de mai dernier m’ont permis de découvrir la culture vinicole de cette petite appellation au coeur de la Catalogne, principalement connue pour ses rouges puissants à base de granache et carignan.

De tout ce que j’ai bu dans le courant de la semaine, c’est un vermouth que j’ai choisi de ramener. Celui de Priorat Natur, un petit magasin de produits bio de Falset, à deux pas de l’hôtel d’où on restait, s’est imposé naturellement.

On retrouve dans le vermouth une représentation fidèle du terroir de la région. Il est fait avec les cépages typiques de la région (grenache blanc, pedro ximinez et maccabeu), macéré pendant une année avec les herbes locales, selon une recette ancestrale. En prenant la définition dans son sens large, on pourrait affirmer que le vermouth est un des meilleurs vecteurs du terroir d’une région – tout y est!

En plus, s’assoir sur une terrasse pour un vermouth en apéro en fin d’après-midi fait partie des moeurs qu’on souhaite tous importer chez nous. Pourquoi pas le faire avec un vermouth aussi délicieux!

Pour en trouver, faudra aller faire un petit tour au Priorat, ce qui en soi n’est pas une trop mauvaise idée…!

Calendrier de l’avent – Adi Badenhorst The Drifter 2016

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année. 

Depuis quelques années, les vins d’Adi Badenhorst ont pris un place grandissante sur les tablettes de la SAQ. Le succès du Sécateurs rouge et blanc est indéniable et The Curator (encore une fois tant en rouge qu’en blanc) fait office de formidable rapport qualité prix.

C’est toutefois sa cuvée de cinsault The Drifter qui vient le plus me chercher. C’est un vin vibrant, du côté plus léger du spectre, mais qui est très franc sur les cerises, avec une trame épicée qui ajoute un peu de complexité. Son taux d’alcool modéré de 13% fait que la bouteille sera plus vite que vous ne l’auriez pensé. Bref, un genre de vin qu’on n’attend pas lorsqu’on regarde les stéréotypes sud-africains – qu’on devrait complètement oublier, en fait…

The Drifter 2016 (Photo: SAQ.com)
The Drifter 2016 (Photo: SAQ.com)

Les informations techniques sont à peu près introuvables, le vin n’est même pas mentionné sur le site du producteur. On sait d’après le site de la SAQ qu’il s’agit de vignes d’une cinquantaine d’années, dans la région du Swartland, où est située le domaine de M. Badenhorst. On peut spéculer qu’il s’agit d’une nouvelle cuvée, essentiellement distribuée au Québec.

Nous sommes présentement sur le deuxième arrivage de ce vin au Québec et les quantités commencent à diminuer. Sauf à la SAQ Jean-Lesage à Québec, où le conseiller a eu le même coup de coeur que moi et a commandé tout ce qu’il a pu. Au moment d’écrire ces lignes, il leur restait une centaine de bouteilles.

Calendrier de l’avent – Norman Hardie County Chardonnay 2013

Mon calendrier de l’Avent, débuté en 2016, m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année. 

En février, on a eu l’immense plaisir d’accueillir à Québec une délégation de vignerons ontariens du groupe Somewhereness. C’est lors de la classe de maître menée par Véronique Rivest, assortie d’une dégustation à l’aveugle, qu’on a vu tout le potentiel des vins issus du Niagara. Cette dégustation se concentrait sur les rieslings, chardonnays, pinots et assemblages bordelais, avec un pirate de haut niveau au-travers.

Ne retenir qu’un vin parmi tous ceux-ci, j’irais avec le County Chardonnay 2013, de Norman Hardie, le seul vigneron basé à Prince Edward County du groupe Somewhereness. Le fait d’être dans PEC, que ce soit le climat légèrement plus frais ou les sols calcaires de cette presqu’île qui s’avance dans le lac Ontario? Probablement un peu des deux. Mais au final, on avait dans le verre un vin qui jouait l’équilibriste entre ampleur et tension avec brio.

On a parfois l’impression que les vins ontariens sont chers, mais c’est en les plaçant avec des vins issus de certaines des régions les plus prestigieuses au monde qu’on constate à quel point la région mérite d’être découverte et appréciée à sa juste valeur. Dans ce cas, en face du Meursault Vieilles Vignes 2014 de Buisson-Charles, il ne déméritait pas, même s’il lui concédait une vingtaines de dollars…!

Pour mettre la main sur ce vin, il faudra attendre la cuvée 2016, puisqu’une bonne partie du vignoble de Prince Edward County a subi un gel dévastateur en mai 2015. Je serai certainement en file pour mettre en mettre quelques unes en cave.

Un dernier regard sur 2016

Pendant tout le mois de décembre, je vous ai présenté sur le blogue les vins qui m’ont fait vibrer au cours de 2016 sous la forme d’un calendrier de l’Avent. Avant de revenir à la programmation régulière, vous trouverez ci-dessous la liste (et les liens) vers chacun des articles.

Je suis un peu surpris de la quantité de vins américains qui figurent dans ce palmarès et qui l’ont manqué de peu (les cidres de Fable Farm Fermentory et le vin de garage de mon ami Todd, entre autres), mais pour le reste, je crois que ça représente assez bien ce qui est venu me chercher cette année. Ajoutez à ça le mousseux de Benjamin Bridge, le Seyval-Chardo des Pervenches, et le Barbaresco des Produttori del Barbaresco que je fais vieillir patiemment en cave et on a un portrait assez fiable de mon année.

Bring it on, 2017! En te souhaitant aussi délicieuse que 2016…!

France

États-Unis

Italie

Canada

Chili

Afrique du Sud

Portugal

Espagne

Grèce

Calendrier de l’avent – Vignoble de Sainte-Pétronille Brut 2013

Il m’apparaît tout à fait naturel de faire du Brut 2013 du Vignoble de Sainte-Pétronille le dernier vin de mon calendrier de l’Avent.

Premièrement parce que le vin est délicieux et qu’une visite au vignoble sans repartir avec une bouteille de mousseux, c’est incomplet comme un repas sans dessert. Mais surtout, c’est autour de ce vin qu’on s’est réuni au milieu des vignes de l’Île d’Orléans pour trinquer une dernière fois avec notre ami David Pelletier, Le Sommelier Fou, avec un vin qu’il affectionnait tout particulièrement. Son départ prématuré nous a laissés abasourdis et sans mots.

L’héritage de David chez tous les écrivains du vin, ce sont justement les mots. Ceux drôles, ceux qui font réfléchir, ceux qu’on efface et les quelques uns qu’on laisse finalement en place. Les mots de David, leur couleur unique et la rigueur qu’il y mettait ne sont jamais bien loin dans mon esprit lorsque je m’installe au clavier. J’espère être en mesure de rendre justice à cette inspiration dans chaque article.

David Pelletier, aka. Le Sommelier Fou.
David Pelletier, aka. Le Sommelier Fou.

La bouteille du Brut de Sainte-Pétronille 2013 que j’ai en cave, que j’avais acheté comme les autres, sans trop y penser et juste parce que c’est vraiment du bon vin, a soudainement pris une toute autre signification. Lorsque je l’ouvrirai, ça sera en bonne compagnie, autour d’une bonne bouffe et où il y aura de la joie, des amis, des opinions franches et (beaucoup) de bonne humeur. Et certainement quelques jeux de mots #innocents.