Calendrier de l’avent – Querciabella Chianti Classico 2007

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Pour cette dernière case de mon calendrier de l’avent 2017, je choisis un Chianti Classico partagé avec les amis de notre groupe de dégustation Les Vinsignifiants, qu’on avait mis sur pied pour faire un clin d’oeil à Kler-Yann qui a gagné le concours organisé par le Consorzio Chanti Classico. Appel à la blague M. L’Ambassadeur sur une base régulière dans le courant de la soirée, c’est un groupe d’amis qui a une vision commune du vin: plaisir, partage et convivialité.

Lors de cette soirée, on a pu goûter ces trois jolis vins qui avaient patiemment patienté dans la cave de leurs propriétaires. Trois vins bien différents, mais tous intéressants à leur manière. Le Renzo Marinai – autrefois disponible ne importation privée – montrait une concentration impressionnante qui l’aurait fait passer sans problèmes dans une vague de Brunello Riserva…! Le Monstanto Riserva, quant à lui, était du côté plutôt moderne du spectre, mais on aurait tous aimé le revoir dans une dizaine d’années.

Finalement, le Querciabella 2007 m’a semblé particulièrement complet et à son apogée, offrant un bel équilibre entre le côté un peu plus terreux et rustique de certains Chiantis. De plus, pour un peu moins d’une trentaine de dollars à l’époque – il est rendu à 33$ – il représente un formidable rapport qualité prix.

Une belle bouteille partagée avec des amis qu’on a toujours hâte de revoir, ça mérite de figurer dans la case du 24 décembre de ce calendrier de l’Avent. Joyeuses Fêtes à tous!

Calendrier de l’avent – Vignoble Camy Chardonnay Réserve 2016

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Cette bouteille, c’est un reflet que l’industrie vinicole québécoise est en pleine ébullition qui commence à prendre son essor en 2017.

Dans un premier temps, le vin en lui même est délicieux. Le boisé peut être légèrement trop en avant au goût de certains, mais il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un chardonnay de climat frais, qui ne renie en aucun moment ses origines. J’en rachèterai l’année prochaine, c’et certain!

Aussi, il symbolise pour moi cette année une conséquence directe de la possibilité de vendre les vins québécois en épicerie. Même si je reste dubitatif envers le potentiel des vins dans les épiceries, ce règlement a aussi perms à certains détaillants indépendants de se monter une jolie sélection de vins québécois. C’est le cas de la William J. Walter dans St-Roch, où on peut retrouver les produits du domaine du Nival (si on arrive dans le bon 24 heures…!), des Pervenches, de la ferme apicole Desrochers et où j’ai pris cette jolie bouteille de chardonnay.

Calendrier de l’avent – Costers del Priorat Pissares Blanc 2016

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Dans les grands plaisirs de la vie, il y a de déguster un vin dans le vignoble d’où il est issu, idéalement avec la personne qui l’a fait. C’est à ce moment qu’on peut faire le lien entre tous les éléments du terroir et ce qu’on retrouve dans le verre.

Cette année, c’était avec le très sympathique José Mas Barbera de Costers del Priorat, au sommet du vignoble de Mas Alzina (exactement ici: https://www.google.ca/maps/@41.2141244,0.8079537,330a,35y,222.38h,57.43t/data=!3m1!1e3?hl=en).

En plus d’avoir eu un beau coup de coeur pour les vins blancs de cette région, j’étais sur place au sein des vieilles vignes du domaine, avec devant moi la Serra de Monsant, en se tournant vers la gauche, une vue panoramique vers Gratallops avec le vignoble de l’Ermita à l’avant-plan. Les pieds dans les cailloux de schiste, à ce moment-là, la vie était pas trop mal.

Bonne nouvelle, le Pissares de Costers del Priorat – en rouge, toutefois – fera son arrivée sur les tablettes de la SAQ au début de l’année prochaine. Est-ce qu’il sera aussi bon que lorsque j’y ai goûté sur place? Ça serait difficile à battre.

Calendrier de l’avent – CastelGiocondo Ripe al Convento 2007

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Dans la catégorie “Il y a des midis pires que d’autres”, il y a cette rencontre avec Signore Lamberto Frescobaldi, maintenant à la tête du domaine familial, dans le cadre d’un dîner au restaurant St-Amour à la découverte des vins de la maison Castelgiocondo. Au coeur de Montalcino, établie depuis 29 générations, on peut dire que la famille Frescobaldi fait partie intégrante du paysage vinicole toscan.

Au menu de la classe de maître, CastelGiocondo 2012 et 2010, la cuvée Riserva Ripe al Convento 2010 et 2007 de même que Lamaione 2012, tous des excellents vins. Au niveau rapport qualité-prix, on peut difficilement passer à côté du CastelGiocondo 2012 (surtout qu’il est présent à la SAQ Dépôt présentement!), mais dans l’absolu, le Ripe al Convento 2007 a volé le show. Un grand vin encore tout jeune après 10 ans, complexe et long en bouche, qui pourra encore montrer son meilleur jour pour de longues années.

Si l’optique de mettre 130$ sur 750ml de jus de raisin fermenté ne vous effraie pas, c’est certainement une bouteille à surveiller.

Calendrier de l’avent – Alpha Box and Dice Dead Winemaker’s Society

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Je suis récemment retombé sur l’entrevue de que Brad Higgins, maintenant vigneron à McLaren Vale, a donné dans le cadre du podcast I’ll Drink to That! en février 2016. La conversation m’a rappelé les nouveaux vignerons australiens qui cherchent à s’éloigner du stéréotype de bombe de fruits qui leur est typiquement associé. En particulier, j’ai particulièrement apprécié ma rencontre avec Justin Fairweather de chez Alpha Box and Dice, au point d’être un de mes coups de coeur du Salon des Vins de Québec.

J’en retiens la cuvée Dead Winemaker’s Society, élaborée avec du dolcetto, qui dans mon souvenir était un vin très food-friendly et délicieux, une blele expression de ce cépage. La cuvée Tarot, à base de grenache, fera bientôt son apparition sur les tablettes de la SAQ. Gardez l’oeil ouvert pour la nouvelle Australie!