À chaque année, le festival Montréal en Lumières fait le bonheur (ou l’envie) des foodies du Québec. Cette année, le volet vin se concentre sur les vins de Washington et de l’Oregon.
Parmi la douzaine d’événements qui compose ce volet, on note particulièrement la visite de Sean Boyd de Rôtie Cellars chez Les Cons Servent et au Pullman ainsi que celle du Domaine Drouhin Oregon chez Renoir.
Les vins de Rotie Cellars récoltent régulièrement des critiques élogieuses et une bouteille ouverte l’an dernier lors de TasteCamp en avait impressionné plusieurs. Quant au Domaine Drouhin, leurs vins peuvent convaincre à peu près n’importe qui qu’il se fait du pinot noir de très haut niveau dans le nord-ouest des États-Unis.
Est-ce que ces activités seront suffisantes pour nous faire conduire jusqu’à Montréal pour ue soirée? Je ne sais pas, mais je me croise les doigts secrètement pour que certains vignerons fassent le détour jusqu’à Québec!
Amateurs de restaurants et de bonne bouffe, à vos fourchettes! La première édition du festival Québec Exquis est à nos portes. Du 22 au 27 mars prochain, une quinzaine de chefs et restaurateurs de la ville de Québec proposeront des menus spéciaux, concotctés en partenariat avec des producteurs de la région.
Les menus le midi sont offerts à 10, 15 ou 20$ et les prix le soir oscillent entre 30 et 50$. Par exemple, on offre au Canard Goulu un suprême de canette braisé à la citronnelle et au citron vert, accompagné de gnocchis au wasabi et crème de basilic citron et d’un mélange de saveurs d’Asie au poireau frit, le tout en collaboration avec les Mircopousses Vertigo, de St-Tite-des-Caps, dans un repas 3 services pour 15$. Ou sinon, un pressé de pleurotes de Charlevoix au foie gras suivi d’un pavé de veau de lait en croûte de pleurotes du chef Jean-Luc Boulay du St-Amour, pour 50$.
D’autres restaurants sont de la partie, et pas les moindres pour cette première édition: Le Château Frontenac, la Fenouillère, le Café du Clocher Penché, Le St-Amour, l’Échaudé et le Panache, pour n’en nommer que quelques uns.
La scène gourmande à Québec prend de plus en plus de place et c’est par des événements comme celui-ci que nos chefs de talent pourront prospérer. On se souhaite que des événements comme Québec Exquis deviennent de plus en plus courants et fréquentés par le public.
Tout près du bureau, au coin de la rue Dorimène-Desjardins et de la rue St-Louis, à Lévis, on retrouve un petit café bien sympathique. Tout d’abord recommandé par quelqu’un du bureau, j’en ai fait mon endroit de prédilection lorsque je veux sortir rapidement le midi, manger quelque chose de simple et bien fait et prendre un bon espresso avant de retourner travailler.
Il convient de noter que le Café est une entreprise d’économie sociale, où les employés sont bénévoles, les ingrédients bios et l’ambiance tout à fait décontractée. Le Café cherche aussi à prendre sa place dans le quartier, en organisant des activités au caractère social afin de créer des liens entre les divers membres de la communauté. Pour l’instant, c’est plutôt tranquille sur l’heure du dîner, mais puique le café n’est ouvert que depuis juin 2009, il reste un endroit à découvrir par les travailleurs et résidents du quartier.
La nourriture y est simple, mais bien faite. On s’y compose son assiette avec la soupe (rabioles et parmesan, ce midi) et un sandwich ou une salade. Le panini aux légumes grillés et chèvre, sans révolutionner le genre, déborde de poivrons grillés maisons et de fromage de chez Pelléas et Mélissande. Je finis avec un espresso court (bio et équitable, évidemment), pas tout à fait comme en Italie, mais aussi près qu’on puisse trouver à Lévis. Il est alors bien tentant de repartir aussi avec un peu de café en vrac, mais ça sera pour la prochaine fois.
Espérons que, malgré qu’il soit un peu excentré du Vieux-Lévis plus touristique, le Café de la Mosaïque sache attirer suffisamment de convives pour accueillir les gens du quartier et mener à bien sa mission.
Dans le cadre du Salon des Vins et Spiritueux de Québec 2009 en mars dernier, la ville de Québec a reçu la visite de plusieurs vignerons qui, associés au restaurateurs de la Capitale, ont produit plusieurs expériences gastronomiques de haut niveau. Lorsque j’ai reçu une invitation de dernière minute d’un ami blogueur pour l’un de ces soupers, j’ai sauté sur l’occasion. Moins d’une heure plus tard, j’étais en bonne compagnie à l’Aviatic Club pour une soirée dont la thématique était simple: en compagnie d’Ingo Grady, director of wine education (quel beau titre!) chez Mission Hill Estate, le chef de l’Aviatic Club, Jean-François Houde, a concoté un menu en accord articulé autour de 5 des vins du domaine. Continue reading
Dans la Basse-Ville de Québec, sur la rue St-Joseph, se trouve à mon avis un des meilleurs restaurants de Québec. À l’Utopie, le chef Stéphane Modat nous fait bien manger. Sa cuisine empruntant des éléments à la gastronomie moléculaire est toujours de haut niveau et je ne saurais trop recommander de fréquenter cet établissement.
En plus de la carte et du menu dégustation, l’Utopie revisite le traditionnel accord mets-vins avec le menu bouteille. Sur le thème d’un cépage phare, le sommelier Jean-Sébastien Delisle propose un choix de 7-8 bouteilles et le chef Modat doit composer des plats qui s’accordent avec le vin en question. Le tout, avec l’habituelle cuisine inventive et ludique propre à ce restaurant.
Lors de ma visite à l’Utopie l’hiver dernier, les accords proposés se faisaient autour de la Syrah. Au menu, anguille fumée (avec des gnocchis à la cannelle à se rouler par terre), un flanc de porc braisé bien gras et parfaitement épicé, un filet de boeuf (avec un queue de boeuf!) et un praliné au sésame. Il s’agit d’une expérience gastronomique dont on se souvient longtemps. Le tout était arrosé de la syrah L’Hiver 2006 Mendocino County, de Copain Wines (disponible en IP auprès du Maître de Chai et dont le pinot noir a été dégusté sur le site). Le vin en soit était particulièrement bon (j’en ai une bouteille en stock…) et l’exercice d’accords avec les plats était tout à fait réussi.
À partir du 4 septembre prochain, l’Utopie récidive avec comme thème le Pinot Noir. Sont sortis de la cave à cette occasion 10 pinots provenant de la Californie, du Canada, de l’Autriche et de la Bourgogne. Ainsi, avec un Corton Le Rognet 1985 de Nicolas Potel (pour quelques bidous, quand même…) ou avec quelques choix un peu plus modestes, il sera possible de se régaler avec de l’espadon grillé mariné, des pétoncles grillés, de la joue de boeuf en daube au gingembre confit et une pomme confite aux épices. Comme à l’habitude, la touche inventive de la cuisine devrait insuffler un bon vent d’originalité à ces plats.
On s’informe (et on réserve!) sur le site web de l’Utopie et rendez-vous au 226 1/2, Rue St-Joseph à Québec pour y trouver ce lieu-dit gastronomique!
P.S. L’Utopie a aussi une agence d’importation privée de vins, qui proposent de très beaux produits, très près de la vigne et du terroir. Je garde un oeil sur leurs arrivages afin de trouver quelque chose d’intéressant…!