Cliquez. Achetez. Ramassez.

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Depuis quelques semaines, la SAQ offre un nouveau service de livraison des achats faits sur le site internet. Baptisé Cliquez. Achetez. Ramassez. ce nouveau service permet au client de faire livrer les produits achetés en ligne sans frais dans une des 230 succursales désignées si le total de la commande dépasse 75$. Autrefois livrées par Postes Canada pour la somme de 8$, la livraison à domicile est toujours possible, mais les frais son maintenant de 12$.

J’ai été un des chanceux qui a pu profiter de ce service lors d’une vente éclair il y a deux semaines. Visiblement dans le but de faire mousser ce service, la SAQ offrait un peu plus d’une centaine de produits à 20% de rabais. Les quantités étant limitées, la vente s’est terminée quelques heures plus tard, prise un peu de court par l’engouement de cette vente éclair.

Bien qu’à ses débuts, le processus est bien rodé: l’interface sur le site web est simple, efficace et le processus de commande est sans tracas. Lorsqu’on vient récupérer la commande en succursale quelques jours plus tard, la caisse est ouverte, vérifiée avec le client puis scellée avec un code barre unique.

Lorsque scanné à la caisse en sortant, la SAQ est en mesure de faire le lien entre votre commande et les achats supplémentaires faits en succursale. Sans nécessairement y accoler un objectif de performance, ils seront en mesure de valider si la clientèle qui fait des achats en ligne fait aussi des achats complémentaires en magasin.

Pour la SAQ, c’est une manière efficace de faire bouger l’inventaire et d’éviter les bouteilles dites vieillies-en-succursale (vous savez, celles qui traînent sur une tablettte pendant 2-3 ans sous des spots…) C’est aussi un moyen efficace de rendre certains produits disponibles à un plus grand nombre de consommateurs dans la province, changeant ainsi la dynamique de la chasse aux bouteilles convoitées

Il s’agit d’un pas dans la bonne direction pour la SAQ. Certains diront qu’il était temps, je choisis plutôt d’applaudir ce nouvel outil. Il ne reste maintenant qu’à voir la sélection grandir et, éventuellement, s’étendre même aux produits d’importation privée, ce qui constituerait un grand pas en avant pour le vin au Québec.

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Julien Marchand

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