Michele Chiarlo Airone 2004 – Monferatto

Michele Chiarlo Airone 2004
Michele Chiarlo Airone 2004

Lorsque vient le temps de choisir un vin, plusieurs critères peuvent influencer notre choix. Parmi eux, la réputation et les expériences précédentes avec les produits de la même maison comptent pour beaucoup. C’est exactement ce qui a guidé mon choix pour ce vin italien, dégusté à deux reprises, et je n’ai pas été déçu…!

J’avais une bouteille bouchonnée à échanger à la succursale de la SAQ près de chez moi et je me suis rabattu sur cette bouteille suite à des belles expériences avec le Moscato d’Asti Nivole et le Barbera d’Asti Superiore Le Orme. Je suis donc revenu à la maison sans vraiment trop à quoi m’attendre, mais avec la vague impression d’avoir fait une bonne affaire.

Cet assemblage de Barbera (50%), Cabernet Sauvignon (30%) et de Syrah (20%) m’a agréablement surpris dès le premier contact. Comme on pourrait s’attendre d’un vin du Piedmont, l’ensemble est assez sérieux et est très loin des bombes extra-confiturées que l’on pourrait retrouver en Australie ou en Argentine, par exemple. Le nez s’ouvre sur des notes boisée, mais sans tomber dans l’excès de la vanille et du goût de 2×4 que j’ai déjà expérimenté. En bouche, on détecte des notes de fruits noirs et de chocolat avec tout de même une belle acidité, ce qui fait que le vin conserve tout son équilibre. Les tannins ont eu quelques années pour s’enrober et s’assagir; il sont juste assez présents.

Depuis, j’en ai acheté deux autres bouteilles, l’une ouverte pendant la période des Fêtes et l’autre qui dort paisiblement dans le garde-robe. Je ne crois pas que le Airone va gagner beaucoup à vieillir plus, il est déjà très agréable. Il s’agit plutôt de trouver une bonne occasion pour ouvrir cette belle bouteille…!

Le millésime présentement affiché sur le site de la SAQ est le 2006. Il reste toutefois quelques 2004 sur les tablettes, souvent affublées d’un rabais additionnel afin d’écouler les stocks, pour notre plus grand plaisir…! Les commentaires lus sur le 2006 font état d’un millésime un peu moins bien réussi que les précédents… À voir!

[rating:3.5/5] Code SAQ: 00854760 – 19,35$

 

VdV #20: Un gros merci…

Tonneaux chez Torres
Tonneaux chez Torres. Source: Dries Buytaert
Note: Il s’agit de ma première participation aux Vendredis du Vin, une journée thématique où des blogueurs partages des notes de dégustations sur un thème précis, décidé par le président du mois. Habituellement tenu le dernier vendredi de chaque mois, le Vendredi du Vin du mois de novembre est exceptionnellement tenu le 5 décembre. Ce mois-ci, Doug, de Ablegrape, propose comme thème un vin se rapportant à Thanksgiving, L’événement principal du mois de novembre chez nos voisin du sud (si on fait abstraction de ce qui s’est passé un certain 4 novembre dernier…)

Plutôt que de bêtement proposer un vin qui va bien avec la dinde aux canneberges, j’ai décidé d’interpréter le thème proposé par Doug de manière un peu plus large…

La SAQ recense présentement sur son site web 5041 vins rouges, 1784 vins blancs et 770 vins de dessert. En arrivant devant l’étalage, ou tout simplement, en cherchant ce qui constituera le prochain achat, pas étonnant que le choix ne soit pas facile. Afin de séparer le bon vin du jus de raisin Welch’s alcoolisé, plusieurs avenues s’offrent à nous. On peut parfois déguster avant d’acheter, se fier à des experts ou à des revues spécialisées.

Toutefois, la manière que je privilégie souvent est de suivre la recommandation de personne que je connais, et qui possède des goûts similaires aux miens. Ce Vendredi du vin, j’aimerais le dédier aux bonnes recommandations que j’ai eu récemment.

Dans The Omnivore’s Dilemma, Michael Pollan raconte pourquoi il lui a été beaucoup plus facile d’apprendre l’identification des champignons à l’aide d’un mentor que de livres sur le sujet: “A half dozen authoritative field guides by credientated mycologists had failed to convince me beyond a reasonable doubt of something I now was willing to bet my life on, based on the say-so of one Sicilian guy with no mycological training whatsoever. How could that be?” Sa réponse est simple: “The omnivore will happily follow the lead of a fellow omnivore who has eaten the same food and has lived to talk about it.

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